"Le CBD m'aide à mieux récupérer": rencontre avec Grégoire Gottardi

Le muay thaï et le CBD, finalement, c’est une belle histoire d’amour. Grégoire Gottardi, champion d’Europe de boxe thaï, partage avec nous son expérience cannabidiol. 

Bonjour Grégoire, comment vas-tu ?

Bonjour. Ça va super bien. Je suis vraiment impatient de reprendre les combats.

Commençons par le tout début, de quelle ville viens-tu ? Parle-nous du Grégoire enfant, est-ce que c’était un gros bagarreur ? Est-ce qu’on entrevoit déjà une carrière dans la boxe ?

Je viens de Toulon. Est-ce que j’étais bagarreur? Je ne dirai pas trop. Oui, j’étais un enfant assez nerveux, mais pas un bagarreur. Plus je grandissais, plus je m’énervais facilement. Je ne me bagarrais pas à proprement dit, mais j’y étais presque. Rires.  

A quel âge as-tu commencé la boxe ?

En fait, j’ai d’abord fait du karaté à l’âge de 10 ans. J’en ai fait pendant quelques années et j’ai arrêté parce qu’on avait déménagé. Je n’avais pas retrouvé la bonne ambiance de mon club de Toulon là-bas alors j’ai arrêté. J’ai repris le kimono à 15 ans lorsque je suis revenu à Toulon. Mais en même temps, j’avais fait un petit essai en boxe thaï et j’ai tout de suite compris que c’était ce qu’il me fallait. Alors j’ai arrêté pour de bon le karaté pour me concentrer sur le muay thaï.

Comment es-tu tombé dans la marmite ? Qu’est-ce qui t’a donné l’envie de faire de la boxe ?

En fait, c’était à cause de ma grand-mère qui est une grande fan de sports de combats et de films d'action. Depuis que je suis petit, elle me faisait toujours regarder des films de Van Damme et compagnie. Elle adorait quand ça se battait et que ça boxait de partout. Rires. Quand je suis devenu plus grand, je lui ai dit que je voulais en faire aussi, du coup, elle m’a inscrit dans mon premier club. De toute façon, mon père en avait fait aussi. Dès ma première séance, j’ai tout de suite senti que j’étais tombé amoureux de ce sport.

Tu peux nous parler un peu de ton parcours sportif ?

parcours Grégoire Gottardi

 

Comme je l’ai dit, j’ai vraiment commencé la boxe à 15 ans. Je mangeais boxe, je respirais boxe, j’aimais ça au point de négliger un peu l’école. Je m'entrainais tous les soirs. Il est arrivé un moment où je voulais tester mes capacités en tant que boxeur et participer à un combat. A ce moment-là, on ne m’avait pas donné l’occasion de réaliser ce rêve. La seule fois où j’ai eu ma chance, j’ai été disqualifié parce que je cognais trop fort. Rires.

Il faut dire que mon club, à cette époque, avait déjà son boxeur vedette, du coup, on ne prêtait pas vraiment attention aux petits bizuts comme moi. Ils ne trouvaient donc pas de combat pour moi. Mais je n’ai pas arrêté de m’entraîner comme un forcené dans l’espoir de pouvoir me tester un  jour. Et ma situation est restée bloquée pendant trois ans.

A mes 18 ans, un ami m’a dit qu’il partait en Thaïlande dans un camp de boxe. Alors, je me suis dit pourquoi pas. Ce sera aussi une occasion de tester mes performances et d'augmenter mes skills. Et j’ai donc décidé de partir aussi pour un mois. Nous sommes donc allés à Pattaya, chez Stéphane Nikiéma qui est, pour moi, un grand champion français. On a enchaîné les entraînements et Stéphane a vu que je pouvais enfin faire des combats. Il me met donc face à un adversaire qui a beaucoup d’expérience que moi mais je gagne le combat. Il m’en trouve d’ailleurs un autre une semaine après, que je gagne également.

Satisfait de mes combats, j’étais fin prêt pour retourner en France. Et là, Stéphane me dit que j’ai beaucoup de potentiel et qu’il faut que je continue, et en plus j’étais jeune. Il m’a alors proposé de prendre un billet sans retour pour rester au camp. Je suis d’abord rentré en France pour en discuter avec ma famille. Ils avaient compris mon choix, que c’était ce que je voulais faire. J’ai donc pris un billet sans retour pour la Thaïlande et j’y suis resté pendant trois ans.

Mais au cours de ces trois ans, j’ai dû changer de camp. Le camp de Stéphane allait fermer ses portes, du coup, je suis parti dans un autre, celui de Youssef Boughanem. En somme, j’y avais fait 31 combats professionnels, j’ai eu 24 victoires, j’ai eu le privilège de combattre dans les plus grands stadiums. C’était un assez bon parcours déjà pour moi.

Mais il est arrivé un temps où je voulais prouver que je pouvais aussi faire de très belles choses en France, gagner ma place. Je suis donc retourné en France et je me suis tourné vers mon ancien club. Comme j’étais devenu un pro, on me trouvait plus de combats etc. Mes deux entraîneurs ont tout de suite très très bien pris soin de moi. J’ai commencé donc ma carrière en France et j’ai tapé fort dès le début avec 11 victoires d’affilée où j’ai battu trois champions d’Europe. Mais ensuite, j’ai essuyé une défaite qui m’a donné un sacré coup au moral. J’ai fait une erreur bête de préparation. Mais je me suis vite remis en selle et j’ai regagné. J’ai même été champion d’Europe en Italie. J’en suis donc, ici en France, à 17 combats et 15 victoires.

Qu’est-ce qui te pousse encore à continuer la boxe thaï ? Qu’est-ce qui t’anime encore aujourd’hui ? Qu’est-ce que tu aimes dans ce sport ?

C’est une question qu’on me pose souvent mais j’ai toujours autant de mal à y répondre. Rires. Ce sport, c’est ma passion. Ça a été et c’est toujours un moyen pour moi de me prouver à moi-même et aux autres que je pouvais faire des choses incroyables. Ça me permet de porter haut mon nom pour que ma famille et mes proches puissent être fiers de moi. Mon rêve c’est de pouvoir laisser ma trace dans ce domaine.

Grégoire Gottardi en plein combat

As-tu une petite anecdote à partager avec nous ? Un moment qui t’a marqué au long de ton parcours ?

J’ai vécu pas mal de moments forts depuis mes débuts dans la boxe mais celui qui m’a le plus marqué c’est quand j’ai combattu au Rajadamnern stadium, le stade le plus prestigieux de la Thaïlande, du monde même, en boxe thaï. Quand j’étais plus jeune et que je ne combattais pas encore, je regardais toujours des combats là-bas. Voir son nom en tête d’affiche, pour un étranger, c’est vraiment rare. Alors, avoir combattu par-là, c’était un rêve qui se réalisait pour moi. J’ai combattu contre le champion du Raja et cerise sur le gâteau, j’ai remporté le match.  

Et comment as-tu alors découvert le CBD ? Pourquoi en avoir pris ?

J’en avais entendu parler depuis pas mal de temps, en fait. Je connaissais déjà les bienfaits que les sportifs pouvaient en tirer. Mais c’est en discutant avec un ami (qui est dans le même club que moi), que j’ai vraiment décidé d’en prendre aussi. Il en prenait depuis assez longtemps et se disait satisfait. Il m’en avait donné une fois pour que j’essaie, j’ai trouvé que ça fonctionnait, et ça m’a un peu conforté dans ma décision de m’y mettre aussi.

Ce qui m’intéressait le plus, c’était le côté récupération. Pendant les combats ou les entraînements, je reçois pas mal de coups à la tête. Et le soir, j’ai vraiment du mal à dormir. Je reste anxieux, stressé, j’ai le cœur qui palpite encore à cause des coups reçus. Je voulais donc quelque chose qui puisse vraiment m’apaiser. Si, par exemple, je finis mon entraînement à 20h, je ne m’endors que vers minuit ou 1h du mat.

As-tu remarqué des améliorations avec le CBD?

Je peux te dire que ça a été très efficace sur moi. Je n’ai pas ressenti l’effet wow du premier coup mais ça m’a pris deux ou trois jours, je ne m’en souviens plus. Mais j’ai commencé à mettre beaucoup moins de temps à m’endormir. Si je finissais mon entraînement à 20h, j’étais dans les bras de Morphée vers 21h-22h. Et je me réveillais beaucoup moins la nuit. Le matin, je me sentais plus revigoré, plus posé, bref, tout ce dont j’ai besoin pour commencer la journée, que j’aie entraînement ou pas.

Ça fait combien de temps que tu prends du CBD et quel dosage as-tu choisi ?

flacon d'huile de CBD sur une feuille de chanvre

 

Là maintenant, ça va faire deux ou trois mois que j’en prends. J’ai choisi une huile à 40% et j’en prends deux gouttes trois fois par jour quand je n’ai pas entraînement. Mais lorsque j’en ai, je monte un peu la dose à quatre gouttes. Je n’ai pas encore fait de match officiel depuis que j’ai commencé mais quand ça arrivera, j'en rajouterai peut-être un peu, on verra.

Et que dirais-tu à ces sportifs qui hésitent encore à prendre du CBD ?

Eh bien, pour ceux qui comme moi font des sports de combat, on est habitué à prendre des coups. On doit donc gérer la douleur et aussi la récupération pour pouvoir enchaîner les combats et les entraînements. Pourquoi prendre le risque de devenir accro à des médicaments s’il y a une alternative beaucoup plus intéressante et beaucoup plus efficace ?

Merci beaucoup Grégoire d’avoir discuté avec nous. Chers sportifs ! N’attendez plus pour découvrir des produits au CBD entièrement dédiés et conçus pour vous sur Ninety9.